Les registres paroissiaux et de catholicité

L’évolution de l’état civil en quelques dates :

  • Ordonnance de Villers-Cotterêts (10-25 août 1539), édictée par François Ier avec la tenue des registres en langue française, et non plus en latin, par les curés.
  • Ordonnance de Blois (mai 1579), par le roi Henri III, impose l’enregistrement des baptêmes, mariages et sépultures (registres BMS).
  • Ordonnance de Saint-Germain-en-Laye (avril 1667) de Louis XIV, vise à en assurer la tenue en double exemplaire ; un registre restant dans la paroisse, le second étant déposé au greffe du bailliage ou de la sénéchaussée (administrations royales).
  • Déclaration du roi Louis XV (9 avril 1736) qui généralise cette obligation, assortie de la signature des parties.
  • Décret du 20 septembre 1792 de l’Assemblée législative laïcise la tenue de l’état civil des citoyens

Après 1792, les registres de catholicité sont la continuité de ces registres paroissiaux.

Les paroisses continuent d’enregistrer les évènements de la vie catholique ; les registres de catholicité consignent alors les baptêmes, les mariages religieux et les sépultures célébrés au sein de l’Eglise.

Les registres de catholicité ont été déposés par l’Evêché de Troyes et concerne de nombreuses communes de l’Aube, sur une période allant de 1795 à 1931, selon les paroisses.

L’inventaire des registres de catholicité référencé en 112J, peut être consulté sur notre site internet.

Les baptêmes

Les mariages

Les sépultures

Pensez-y !

Consultez notre rubrique Fiches pratiques et la FAQ du site internet pour obtenir des informations complémentaires pour vos recherches.

Partager sur